Villes de Vendée
schwabach / Les Sables
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C’est le premier rendez-vous mondial de la littérature et de l’édition. La Foire du livre de Francfort ouvre ses portes ce soir en présence du roi et de la reine Philippe et Mathilde de Belgique, du roi des Pays-Bas, Willem-Alexander, et du peintre britannique David Hockney. Cette 68e édition met en avant la littérature des Pays-Bas et de la Flandre, ainsi que l’art. Avant de recevoir la France comme invitée d’honneur en 2017.
Les Pays-Bas et la Flandre à l’honneur
Cette année, 72 auteurs néerlandophones ont fait le déplacement à Francfort, dont Cees Nooteboom, Jessica Durlacher, Connie Palmen, Leon de Winter, Margriet de Moor et Arnon Grünberg. « Dit is wat we delen » (« C’est ce que nous partageons ») est le slogan du salon. La littérature néerlandophone a plus 375 nouveaux titres à présenter.
Au total, quelque 600 auteurs du monde entier viendront jusqu’à dimanche à la rencontre du public. Parmi les plus connus : Donna Leon, Martin Walker ou encore l’historien Ian Kershaw.
Auteurs, éditeurs, agents et libraires auront du grain à moudre pendant ces cinq jours. Plus de 7 100 exposants venus d’une centaine de pays présentent leurs nouveautés. 4000 événements sont organisés. Et plus de 270 000 visiteurs sont attendus.
Nouvelles tendances
Car c’est un fait : les gens lisent. Les femmes, surtout – selon la Fédération allemande du livre, elles sont 43 % à ouvrir un livre quotidiennement ou plusieurs fois dans la semaine, contre 26 % des hommes. En 2015, le secteur de l’édition a ainsi publié en Allemagne près de 77 000 nouveaux titres et réalisé un chiffre d’affaires de plus de neuf milliards d’euros.
Néanmoins, les temps changent. Les ventes de livres ont tendance à stagner - et en Allemagne, le livre électronique n’a jamais vraiment décollé. De plus, à l’heure d’Internet et de l’auto-publication, les frontières entre les genres et entre les formats s’estompent de plus en plus. Un livre autobiographique ne figurait-il pas cette année, à l’encontre des usages, dans la short list du Prix du livre allemand qui couronne le meilleur roman de langue allemande ?
Pour les éditeurs, la notion de « contenu » prend ainsi une importance croissante. Le livre se renouvelle.
Et parmi les innovations, la mise en valeur des arts visuels figure en bonne place. Cette année, la Foire du livre de Francfort lui consacre même une section spécifique, un « salon dans le salon » : le programme « The Arts+ ». C’est pour elle une manière d’aller au-delà de son statut de premier marché mondial des droits d'auteur et d’ouvrir des perspectives nouvelles. Le peintre britannique David Hockney, réputé pour sa curiosité, son intérêt pour les nouvelles technologies et reconnu comme l’un des artistes contemporains majeurs, en sera le premier témoin lors de l’inauguration.
extrait art. CIDAL
A.L.
Le Prix du livre allemand couronne Bodo Kirchhoff
L’écrivain Bodo Kirchhoff a reçu lundi à Francfort le Prix du livre allemand pour Widerfahrnis, élu meilleur roman de langue allemande de l’année 2016. Son récit met en scène la rencontre d’un ancien éditeur et d’une ancienne vendeuse de chapeaux retirés du monde qui décident de partir ensemble en Sicile. Destination : le sud, l’Italie, le bon vin – et un chemin vers un futur possible en quête d’amour et d’aventure. Mais une jeune fille se joint à eux silencieusement et transforme ce périple en un voyage dans le passé. « Un texte complexe qui mêle des questions existentielles privées et politiques, tout en quittant le lecteur sur une ouverture », a salué le jury.
A.L. eXtrait CIDAL
C’est le premier rendez-vous mondial de la littérature et de l’édition. La Foire du livre de Francfort ouvre ses portes ce soir en présence du roi et de la reine Philippe et Mathilde de Belgique, du roi des Pays-Bas, Willem-Alexander, et du peintre britannique David Hockney. Cette 68e édition met en avant la littérature des Pays-Bas et de la Flandre, ainsi que l’art. Avant de recevoir la France comme invitée d’honneur en 2017.
Les Pays-Bas et la Flandre à l’honneur
Cette année, 72 auteurs néerlandophones ont fait le déplacement à Francfort, dont Cees Nooteboom, Jessica Durlacher, Connie Palmen, Leon de Winter, Margriet de Moor et Arnon Grünberg. « Dit is wat we delen » (« C’est ce que nous partageons ») est le slogan du salon. La littérature néerlandophone a plus 375 nouveaux titres à présenter.
Au total, quelque 600 auteurs du monde entier viendront jusqu’à dimanche à la rencontre du public. Parmi les plus connus : Donna Leon, Martin Walker ou encore l’historien Ian Kershaw.
Auteurs, éditeurs, agents et libraires auront du grain à moudre pendant ces cinq jours. Plus de 7 100 exposants venus d’une centaine de pays présentent leurs nouveautés. 4000 événements sont organisés. Et plus de 270 000 visiteurs sont attendus.
Nouvelles tendances
Car c’est un fait : les gens lisent. Les femmes, surtout – selon la Fédération allemande du livre, elles sont 43 % à ouvrir un livre quotidiennement ou plusieurs fois dans la semaine, contre 26 % des hommes. En 2015, le secteur de l’édition a ainsi publié en Allemagne près de 77 000 nouveaux titres et réalisé un chiffre d’affaires de plus de neuf milliards d’euros.
Néanmoins, les temps changent. Les ventes de livres ont tendance à stagner - et en Allemagne, le livre électronique n’a jamais vraiment décollé. De plus, à l’heure d’Internet et de l’auto-publication, les frontières entre les genres et entre les formats s’estompent de plus en plus. Un livre autobiographique ne figurait-il pas cette année, à l’encontre des usages, dans la short list du Prix du livre allemand qui couronne le meilleur roman de langue allemande ?
Pour les éditeurs, la notion de « contenu » prend ainsi une importance croissante. Le livre se renouvelle.
Et parmi les innovations, la mise en valeur des arts visuels figure en bonne place. Cette année, la Foire du livre de Francfort lui consacre même une section spécifique, un « salon dans le salon » : le programme « The Arts+ ». C’est pour elle une manière d’aller au-delà de son statut de premier marché mondial des droits d'auteur et d’ouvrir des perspectives nouvelles. Le peintre britannique David Hockney, réputé pour sa curiosité, son intérêt pour les nouvelles technologies et reconnu comme l’un des artistes contemporains majeurs, en sera le premier témoin lors de l’inauguration.
extrait art. CIDAL
A.L.
Le Prix du livre allemand couronne Bodo Kirchhoff
L’écrivain Bodo Kirchhoff a reçu lundi à Francfort le Prix du livre allemand pour Widerfahrnis, élu meilleur roman de langue allemande de l’année 2016. Son récit met en scène la rencontre d’un ancien éditeur et d’une ancienne vendeuse de chapeaux retirés du monde qui décident de partir ensemble en Sicile. Destination : le sud, l’Italie, le bon vin – et un chemin vers un futur possible en quête d’amour et d’aventure. Mais une jeune fille se joint à eux silencieusement et transforme ce périple en un voyage dans le passé. « Un texte complexe qui mêle des questions existentielles privées et politiques, tout en quittant le lecteur sur une ouverture », a salué le jury.
A.L. eXtrait CIDAL